Du CAP au bac +5, des centaines de postes sont à pourvoir dans une trentaine d’entreprises du Finistère. Le 3 février, leurs dirigeants font le déplacement jusqu’à Paris pour rencontrer des candidats prêts à allier travail et qualité de vie.

“Nous nous devons d’être pro-actif, de faire preuve d’imagination pour aller chercher des candidats”, explique Nathalie Le Denmat, directrice du développement des ressources humaines chez l’entreprise coopérative laitière Laïta. Cette entreprise a 6 sites répartis entre le Finistère, les Côtes d’Armor et la Loire-Atlantique et une quarantaine de postes à pourvoir. “Nous recherchons différents postes, des conducteurs de ligne, techniciens de maintenance mais aussi dans le marketing et l’informatique”, précise Nathalie Le Denmat.

Plusieurs centaines d’emplois disponibles dans le Finistère

Une trentaine d’entreprises finistériennes participent à ce job dating organisé par l’association Le Club Tgv Finistère le 3 février à Paris. “Quels que soient la structure ou le secteur, toutes ont de vraies difficultés à recruter. L’emploi local est toujours privilégié mais ne suffit pas”, explique Paul Friedel, président du Club TGV Finistère. L’association a donc décidé d’organiser cette rencontre entre les dirigeants et des candidats parisiens pour répondre à leurs besoins d’embauche (liste ici), le club des Côtes d’Armor a déjà mené la même opération en novembre dernier. “Nous avons des projets d’investissement pour accroître nos activités. Ce job dating est l’occasion d’expliquer les différents métiers qui existent dans notre filière et montrer que notre entreprise est dynamique”, précise Nathalie Le Denmat.

La Bretagne, terre où il fait bon vivre ?

Comment attirer les candidats en Bretagne ? Face à cette problématique, des professionnels de l’immobilier, des représentants des agglomérations accompagnent les chefs d’entreprise. “Nous devons montrer que la Bretagne n’est pas seulement une terre de vacances mais qu’il y a une activité économique moderne avec des entreprises high-tech, des secteurs très variés, agroalimentaire, services, et que l’on peut allier travail et qualité de vie”, explique, convaincu le président de l’association. Les salaires sont évidemment moins élevés qu’en région parisienne mais le niveau de vie n’est pas le même. “Nous mettons en avant, outre les postes proposés, le dynamisme des villes et l’environnement privilégié pour élever ses enfants”, précise l’entreprise Laïta. Les entreprises comme l’association le Club TGV savent qu’au-delà du décorum, il faut proposer une solution pour le conjoint ou la conjointe du candidat. “Nous allons évidemment regarder si chez Laïta nous avons un poste qui peut correspondre au conjoint ou conjointe, sinon nous nous engageons à travailler avec nos réseaux, nos connaissances dans les autres entreprises bretonnes pour aider au recrutement du conjoint”, affirme Nathalie. Et qui de mieux pour convaincre que ceux qui ont déjà fait ce chemin depuis Paris. “Je suis moi-même parisien. J’ai quitté la capitale il y a 10 ans, je sais de quoi je parle ! Je n’ai jamais été aussi efficace que depuis que je mets 10 minutes à vélo pour aller au travail !”, affirme, amusé Paul Friedel.