A quelques jours de la rentrée, la liste des choses à faire et des fournitures scolaires s’allonge ! Les cahiers et crayons sont souvent imposés, pas simple d’avoir une démarche éco-responsable. Voici 3 conseils pour une rentrée “verte”.
La fin des grandes vacances, c’est un peu comme le 1er janvier, c’est le moment des bonnes résolutions. Peu de parents, avec la liste des fournitures imposées par l’école sous le bras, regardent en plus du format du cahier, s’il répond à un label écologique. Ils étaient 9% en 2018 à avoir une démarche éco-responsable lors des achats de rentrée (sondage Ipsos pour Leclerc). L’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a fait un guide des bonnes pratiques pour aider chacun à avoir une rentrée plus éco-responsable.
Faire l’état des stocks
Acheter des produits d’occasion est déjà ce que 76 % des Français font dans leur vie quotidienne, selon un sondage de Institut français d’opinion publique (IFOP) en partenariat avec l’Agence de la transition écologique (ADEME). Récupérer d’anciennes fournitures en bon état ou nécessitant des petites réparations d’une année à l’autre au lieu de les jeter a donc du sens. Il suffira de remettre à son goût l’objet en le décorant. Cela permet de réduire les déchets et donner une seconde vie aux produits.
Si vous avez des cartables à donner, renseignez-vous auprès de vos commerçants, certaines enseignes en partenariat avec des associations proposent des bons d’achat si vous les ramenez dans leur magasin. Les sacs vont ensuite à des écoliers dans le besoin. Une initiative écologique, économique et solidaire !
Des matériaux durables
Il y a des matières sur lesquelles il faut essayer de faire l’impasse. C’est le cas du plastique aux conséquences néfastes sur l’environnement et la santé qui peut être remplacé par du carton ou du métal, notamment pour les règles, cahiers et agendas. Mais aussi du caoutchouc pour les gommes qui peut être remplacé : optez pour la gomme en caoutchouc naturel ! La colle peut être à l’eau et sans solvant, et les crayons en bois naturel sans vernis. Quoi qu’il en soit, les produits parfumés sont à éviter.
• Une colle amidon en bâton plutôt que liquide ou avec l’écolabel nordique (Nordic Swan)
• Des gommes et feutres non parfumés
• Des marqueurs effaçables, des surligneurs, des stylos, des feutres et des crayons porteurs du label « NF Environnement »
• Des cahiers et des feuilles de papier avec un de ces 3 labels :
• Des fournitures solides et si possible sans plastique : pochettes cartonnées, gommes sans coque en plastique, règles en métal.
Et à la place de donner une bouteille d’eau en plastique à votre enfant pour qu’il puisse boire durant la journée, mieux vaut lui fournir une gourde.
Pour les achats, privilégier des enseignes ayant un faible impact sur l’environnement ou avec un label environnemental. Pour vous aider à faire le tri entre les différents labels, il est possible de consulter la liste des labels environnementaux de l’ADEME qui possède différentes catégories. Ou de vous rendre sur des sites Internet spécialisés comme bonne-rentree : une plateforme engagée qui propose des ventes de fournitures scolaires et de papeteries. Une commune du Morbihan, Saint-Nolff, à travers l’association Saint-Nolff 21, propose aux parents d’élèves le cartable Nolfféen pour bénéficier de fournitures scolaires éco-labellisées et respectueuses de l’environnement. Cette année, pas de cartable “vert” pour les élèves de la commune, il est apparu impossible pour l’association de garantir la distribution des fournitures reçues dans le respect des règles sanitaires Covid-19.
Pourquoi ne pas emmener ses enfants à pied à l’école ?
Quand on sait que 90 % des enfants habitent à moins de 1 km de leur école, il ne semble pas impossible d’emmener les enfants à l’école sans voiture. On consomme ainsi moins de carburant, on pollue moins (y compris l’air aux abords de l’école), on s’évite les bouchons et le stationnement. En plus de préserver l’environnement, bouger c’est bon pour la santé. Il est même prouvé que les enfants sont plus attentifs en classe après s’être dépensés un peu !
Des dispositifs (pédibus, vélobus, carapatte, cyclopatte, etc.) sont proposés par certaines communes sur inscription. Le principe : des adultes se relaient pour récupérer les enfants à des arrêts et les emmener à pied ou à vélo jusqu’à leur établissement. Et si la voiture est l’unique solution, il y a le covoiturage. Pour cela, on peut s’organiser entre parents. C’est économique et nettement plus convivial ! Découvrez le site Cmabulle qui permet aux parents d’une même école, club ou association, de partager les trajets des enfants.